Questions aux hétéros : seriez vous tenté de faire une petite aventure queer ?
Les queers pensent que l’hétérosexualité est juste une norme sociale, et que toute personne pourrait adopter n’importe quelle orientation sexuelle à leur convenance. Néanmoins, pour la société qui sont pour la majorité des hétéros, les queers sont des gens bizarres et ont une vie sexuelle peu commode.
Pour mieux trancher ce débat vieux d’une dizaine d’années, l’équipe de notre rédaction a interviewé 6 personnes hétérosexuelles. Et comme question principale, on leur a demandé s’il serait tenté un bon jour de s’adonner à des pratiques queers ou homosexuelles.
Est qu’un hétéro pourrait être queer ?
Jean L. ne serait pas tellement renfermer sur ce sujet
« Je suis un fêtard et je vous l’avoue qu’il m’est déjà arrivé d’embrasser un mec en boite quand je suis totalement soul. La première que j’ai fait ça, j’avais fait une grosse panique homosexuelle. Je pensais que peut être au fond de moi, je suis bisexuelle ou même gay. J’ai alors essayé d’oublier cette petite frasque, mais quelques mois après, j’avais refait la même chose. Et contrairement à la première, ça me plaisais un peu. En effet, embrasser un mec, ce n’est pas si dégoutant que ça. Le truc, c’est que peu importe avec qui on roule une pelle, l’important c’est que la personne embrasse bien. Depuis ce temps donc, je n’ai plus paniqué. Et qui sait, lorsque je serais totalement défoncé, j’irai peut être plus loin avec un mec en ne me se limitant pas seulement sur un baiser. Néanmoins, je ne tiens pas à forcer les choses. Ce qui importe pour moi c’est de m’amuser et de découvrir de nouvelles choses. Par contre, si j’aurais des ébats sexuels avec un mec, une chose est sure, c’est moi qui nique et non le contraire. »
Thierry G. : je coucherai à la limite avec une transgenre
« Je suis un homme 100% hétérosexuel, et je n’ai pas besoin de faire des tests pour découvrir ma véritable identité sexuelle. Et concernant votre question sur une éventuelle aventure avec des gens queers, mais réponse est sans appel. Je suis quelqu’un de très ouvert sexuellement. Je peux faire de l’échangisme, une parthouse avec une fille et un autre mec ou même pratique BDSM. Par contre, pour ce qui est du queer, je suis un peu réticent. Effectivement, je trouve que les queers adoptent des pratiques trop bizarres lorsqu’ils font l’amour. Et je ne dis pas seulement cela gratuitement, mais j’ai déjà vu des vidéos pornos queers. Il m’est même déjà arrivé de me rendre à divers évènements queer comme le queer porn festival. Donc, je pense en savoir assez pour dire que c’est une orientation sexuelle peu commode. Et comme le LGBT s’y rapproche un peu, là aussi je suis assez réticent, à la limite, je coucherai avec une transsexuelle et non avec un autre homme. »
Fabien D. : Côtoyer des queers, il n’en est pas question
« Je tiens d’abord à préciser que je ne suis pas homophobe. D’ailleurs, j’ai plein d’amis gays et lesbiennes. Mais pour en ce qui concerne les queers, je n’aime pas trop me frotter avec eux. Féministes extrémistes ou gens très bizarres, je suis convaincu que ce sont des gens hétérophobes. Ils pensent que nous les hétéros nous sommes des gens louches alors qu’ils ne se regardent pas eux même dans la glace. Par rapport à ces mots donc, je pense bien avoir répondu à votre question. »
Linda S. : Je suis moi-même queer occasionnelle
« Je ne sais pas si je suis la seule fille qui vit ce genre de chose, mais j’aime bien parfois m’adonner sexuellement avec d’autres filles. Je ne suis pas réellement bisexuelle, mais occasionnellement, j’ai besoin de la douceur d’une fille. Et à part cela, j’ai également un penchant pour les mecs bisexuels. Contrairement aux hétéros, ils ont quelques petits plus. Déjà, on peut leur lécher le cul ce qui est une chose que j’aime bien faire, mais en plus, on a la possibilité de faire beaucoup de jeux sexuels avec eux. Par exemple, quand ils se vident, on peut utiliser un sextoy pour refaire bander leur bite. Et ces choses là je vous le dis, on ne le vit qu’avec des bi car aucun hétéro n’accepterai de se faire défoncer le cul par un Magic rabbit. »
Diana V. : j’aime les pornos queers mais rien de plus
« Je suis une femme qui déteste particulièrement les pornos. Ces genres de films sont pour moi trop dégradantes pour la valeur des femmes. En effet, ils ne respectent pas du tout la gente féminine mais les considèrent comme des objets. En gros donc, ces films là ne sont destinés que pour les hommes. Mais quand j’ai regardé un du porno queer, ça m’a tout de suite plu. Depuis que j’ai regardé un porno queer ou porno féministe pour la première fois, je ne peux plus m’en passer. Mais en ce qui concerne vivre une aventure sexuelle avec des queers, je ne pense pas que ça se produirait un jour. »
Sarah D. : je pense que les meufs sont toutes de nature queer
« Beaucoup de gens pensent que les femmes adoptent une vie sexuelle très conventionnelle. Mais en pratique, ce n’est pas du tout le cas. Pendant les pyjamas partis, on se roule des pelles. Et une fois plus grande on teste ensemble nos sextoys. Pour tout dire donc, les femmes ne sont pas totalement hétéro. De temps à autre, elle pourrait être bi et parfois même queer. De ce fait pour mieux répondre à votre principale question, c’est un oui, et je ne suis seulement tentée par une aventure queer, j’en ai déjà plusieurs.
Les hétéros sont trop fiers pour avouer qu’ils sont aussi peut être des queers ?
Sur toutes les personnes que nous avons sondées, seul Fabien et Diana qui sont persuadés qu’ils n’auront jamais la tentation de s’adonner à des pratiques sexuelles queers. Mais pour le reste, on peut dire qu’ils ne sont pas totalement renfermés sur le sujet. Et si au départ, on pensait que seules les femmes interrogées répondront par l’affirmative, on a été stupéfait des propos des deux hommes qu’on a interviewé. Pour résumer donc, on pourrait dire que les gens d’aujourd’hui sont plus ouverts sexuellement et sont de moins en moins homophobes.
Pour conclure donc, on pourrait en partie dire que l’hétérosexualité pourrait être en partie une convention sociale car s’ils découvrent d’autres pratiques sexuelles, ils peuvent quand même se plaire. Tout pourrait donc être question de principe et non d’identité sexuelle.