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La transidentité retirée de la liste des troubles mentaux par l’oms ?

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) est chargée, entre autres, de la publication de la Classification Internationale des Maladies (CIM). La version actuelle est la 11ème, elle n’avait pas été modifiée depuis le début des années 1990. Cette dernière version, publiée en juin 2018, propose une modification de la catégorisation des personnes transgenres,avec la création, entre autres, d’un chapitre « santé sexuelle »et d’une section «non-conformité de genre».

Une classification d’un autre âge

La Classification Internationale des Maladies offre un socle de nomenclature commun aux professionnels de santé du monde entier.Elle contient plus de 55 000 codes uniques. Jusqu’ici, le sentiment marqué et persistant, pour les enfants, adolescents et adultes,d’appartenir au sexe opposé y était considéré comme un « troublemental et du comportement ». Depuis de nombreuses années, les militants des mouvements LGBT demandent une révision de cette classification.

En 2010, la France avait été le premier pays au monde à amorcer une évolution, en retirant le transsexualisme des affections psychiatriques.

La fin de la stigmatisation de la transidentité

Les personnes transgenres ne souffrent pas tant de leur différence que du rejet et de l’incompréhension dont ils sont victimes. En proposant que l’incongruence de genre ne relève plus de la maladiementale, l’OMS espère réduire la stigmatisation dont souffrent les personnes qui se sentent appartenir à un autre sexe que celui quileur a été attribué à la naissance. Leur perception et leur acceptation par la société s’en trouverait améliorée. La finalité pourrait être également d’autoriser un accès plus facile aux soins de santé.

Malgré tout, la communauté LGBT estime que la nouvelle catégorie « santésexuelle » continue d’entretenir un amalgame regrettable entre legenre et la sexualité.

En mai 2019, la proposition de l’OMS devra être votée par les Etats membres de l’Assemblée mondiale de la santé à Genève, pour une mise en application au 1er janvier 2022.