Que faut-il savoir sur le Glory hole ?
Le terme « glory hole » donne l’impression que vous êtes entré dans un royaume où vous avez gagné le jackpot. Et, d’une certaine manière, le jackpot, vous l’avez peut-être obtenu par le « bout » du trou que vous avez trouvé. L’anonymat et le comportement voyeuriste peuvent être excitants. Le concept du glory hole est amusant et excitant et il n’est pas improbable que vous en rencontriez un, selon l’endroit où vous aimez vous retrouver.
Qu’est-ce que le glory hole ?
Il s’agit essentiellement d’un trou percé dans les cloisons d’une cabine de toilettes pour que les personnes de chaque côté puissent se livrer à une activité sexuelle. Cela peut inclure la pénétration du rectum avec les doigts ou l’insertion d’un pénis analement, vaginalement ou pour recevoir une pipe.
Quelles sont les spécificités du Glory hole ?
Les Glory holes sont très érotisés non seulement en raison de leur anonymat et de leur caractère presque voyeuriste, mais aussi parce que les deux individus peuvent s’explorer sexuellement sans jamais révéler leurs identités respectives. En bref, aucune des parties ne se sent jugée et la seule chose qui existe est le plaisir sexuel et l’excitation. Cela peut être excitant en soi.
C’était une pratique très utilisée par les hommes homosexuels dans la culture sexuelle gay afin de s’engager dans l’érotisme, l’anonymat, en particulier dans les milieux sociaux. Parce que les clubs, bars et autres lieux de rencontre gay étaient des havres de paix pour les personnes homosexuelles et LGBTQ enfermées. Les glory holes étaient un moyen érotique (et utile), une façon de se procurer du plaisir et de passer à l’action sans jamais avoir à se dévoiler.
Cependant, de nombreux théoriciens sociaux mettent en garde contre le fait que les motivations et les expériences des gens lorsqu’ils s’engagent dans ces pratiques sexuelles varient. De nombreux partisans de la pornographie s’attachent à filmer l’anonymat et le sentiment d’intrusion qu’elle procure. Par ailleurs, de nombreux individus estiment également que l’utilisation des « trous » pour se livrer à une activité sexuelle permet à une partie de dépersonnaliser la pénétration et l’acte sexuel en se concentrant uniquement sur le « trou » et que l’individu est donc simplement un objet de désir, au lieu d’être perçu comme une personne complexe.
Qu’en est-il de l’hygiène et de la propreté ?
La pandémie de VIH qui s’ensuit n’est pas la seule préoccupation liée aux glory holes et à leur utilisation. Les toilettes publiques et les cabines qui sont utilisées sont fréquentées par de nombreux individus, avec des niveaux variables d’hygiène personnelle et d’autres affections qui pourraient être présentes. Si la pratique elle-même est digne d’être érotisée, les risques évidents pour la santé sont énormes, surtout dans un environnement non contrôlé.
Ce qu’il faut retenir
Il y a au moins une certaine étiquette à respecter lorsqu’on utilise un glory hole. Par exemple, les personnes qui font l’insertion doivent attendre un signal de leur partenaire anonyme pour dire qu’elles sont » prêtes « , afin qu’il n’y ait pas de blessure corporelle ou de relations sexuelles brutales. Les glory holes apparaissent souvent dans les clubs et les lounges, où le sexe en public est fréquent, bien que cela reste illégal.